Echos de la Gelbressée

N° 39 - Juillet 2002

Editorial

Alors que, dans l’ensemble, la météo n’est vraiment pas estivale, c’est sous un ciel clément que s’est déroulée la 5ième fête de l’asbl… pour le bonheur des amateurs de pétanque et des participants au barbecue. Sans oublier le mémorable karaoké qui s’ensuivit… !

Merci à tous ceux et celles qui par leur présence ont fait de cette fête un succès et par voie de conséquence aussi un grand motif de satisfaction pour les organisateurs notamment dans l’optique de la très prochaine rénovation de notre local.

Car, cette fois, c’est bien officiel : les travaux de transformation débuteront dès le début du mois de septembre. Le local sera donc indisponible durant l’automne et une fois les travaux terminés, il faudra alors veiller à l’équipement intérieur et c’est là que l’asbl aura besoin de tous ses « sous » et sans doute un peu  plus pour s’en sortir. L’aide que les habitants veulent bien nous apporter en participant à l’une ou l’autre de nos activités est donc fort bienvenue et aura un impact concret et tangible, c’est-à-dire un beau local fonctionnel à la disposition de toutes et tous.

Pour le reste, notre modeste mensuel poursuit son petit bonhomme de chemin sans oublier notre magnifique site internet constamment mis à jour : lire, surfer … que ce soit pour vous un plaisir !

Bonne lecture à toutes et tous.

Le catalyseur

On vous invite…

Dimanche 14 juillet à 14h : Randonnée vélo

Cette deuxième randonnée consistera à nous rendre jusque Branchon selon un circuit préparé par Pol Jassogne.

Cliquez ici pour voir l’itinéraire du circuit ainsi que quelques photos du parcours.

 

Dimanche 28 juillet à 11h : Apéritif

Tel qu’évoqué dans l’éditorial, les travaux d’aménagement de la salle vont débuter en sep­tembre.  Il est donc vraisemblable que les apéritifs de juillet et août seront les 2 derniers de l’année.

Peut-être une bonne raison pour voir une dernière fois le bâtiment dans son état actuel.

Par ailleurs, afin de permettre aux enfants de jouer dans la cour, nous demandons aux conducteurs de bien vouloir garer leur voiture dans la rue E. Moens.  Un grand merci d’avance.

 

Dimanche 11 août à 9h30 : Randonnée familiale en vélo ou à pied, selon votre choix

 Pour cette 3ième randonnée familiale, nous innoverons dans le sens où nous vous proposerons, au choix, une randonnée en vélo ou à pied, avec un dîner barbecue pour clôturer.

Plus de précisions dans le prochain Echos de la Gelbressée…

Cela s’est passé chez nous…

Samedi 29 juin : 5ième Fête de l’asbl

Pour la 4ième fois, la fête de l’asbl débutait l’après-midi par un tour­noi de pétanque en mémoire de notre regretté René Nihoul.  S’il y a eu un peu moins de joueurs cette année (30 contre 40 l’année précédente), le côté positif est qu’il y avait plus de gelbressois (10) et aussi plus de jeunes.

La première place a été remportée par Jean-Luc Libioulle (Wartet) devant Andrée Castelain (Tertre) et Antoine Duterme (1er gel­bres­sois). Cliquez ici pour avoir le classement complet (avec quelques photos prisent par Pol Jassogne et Dany Nihoul).
Vers 19h, l’apéritif était offert par l’asbl à environ 120 personnes en prélude au, devenu traditionnel, barbecue.
S’ensuivit une soirée karaoké que les participants ne sont pas près d’oublier de si peu... En effet, si la soirée fut lancée de très belle manière par Jean-Marie Delcroix et Jean-Paul D’Hayer, chacun y alla ensuite de son (ses) morceau(x)… d’abord individuellement… ensuite en groupe… par arriver vers les 2 heures du matin où on ne trouvait plus personne à table… une moitié étant derrière les micros et l’autre en train de danser !

Cliquez ici pour voir d’autres photos.

Extrait des anciens « Echos de Gelbressée » … (Mr. Tonet)

Grandes lignes de l’histoire de Gelbressée

(Journal n° 3 Année 53/54 Décembre-Janvier)

  1. Aucun vestige de l’homme préhistorique n’a été trouvé dans le sol de notre village. Gelbressée n’a donc pas été habité à cette lointaine époque.  Cependant, on peut supposer que le « trou des nutons » était occupé par des animaux sauvages de cette période. (Deux dents de mammouth furent retrouvées dans la carrière située derrière la maison de Raymond Smal).
  2. Les archéologues n’ont trouvé aucune trace des époques primitive, romaine, franque.  Le sol de Gelbressée était sans doute recouvert de bois.
  3. C’est dans la première moitié du XIIè siècle, à la fin de la période féodale, que fut construite l’église romane primitive de Gelbressée.  L’histoire de notre localité se confond donc avec l’histoire de son église.  En 1289, un relevé de cens nous apprend que, devant l’église, il y avait une terre vague et qu’à côté de cette chapelle se trouvaient quatre chaumières.  Voilà sans doute le berceau de notre village.
    Le testament de Henri de Namêche nous apprend qu’on célébrait dans notre église une messe le dimanche établie par le ou les fondateurs de cette chapelle.  De plus cette messe était fondée sur une dîme sise à Gelbressée et nommée     circa villam.  Elle servait aussi à l’entretien de la chapelle. cette dîme ne fut pas comprise dans le décimage de Saint Barthélemy.  Elle se sera trouvée en mains, non de simples manants, mais d’hommes libres ou seigneurs laïcs, fait qui était fort commun au moyen-âge surtout avant le concile de Latran en 1179.  On croit donc que la chapelle de Gelbressée a pour fondateur principal un ancien seigneur de l’endroit. En 1126, il est question dans les chartes de l’époque de Gislebert de Gelbressée. Le château-fort s’élevait près de l’église au « sec pachi » (prairie sèche). Notre église est donc une ancienne chapelle castrale.  A partir de 1159, le silence se fait sur les sires de Gelbressée.  Le village ne connaîtra plus d’autre seigneur que le comte de Namur jusqu’en 1626.
  4. Période espagnole.  Donc, le territoire de Gelbressée appartint à certains comtes de Namur, à Philippe le Bon, à Charles le Téméraire, Marie de Bourgogne, Philippe le Beau , Charles Quint, Philippe II.
  5. A partir de 1626, les archiducs Albert et Isabelle engagèrent les seigneuries de Gelbressée et Franc-Waret à Charles-Philippe de Wasservas, écuyer, seigneur de Marchovelette pour la somme de 2000 florins.  En 1640, 2 ans après, la seigneurie passa à messire Jean-Paul, baron de Groesbeek, qui en fit relief la même année.  En 1675, messire Gérard-Jean, baron de Groesbeek, chanoine de la cathédrale St-Lambert à Liège, releva la seigneurie et l’unit, en 1679, à celle de Franc-Waret dont il était également seigneur.
  6. Période autrichienne.  La seigneurie de Gelbressée appartint aussi à messire Alexandre, comte de Groesbeek, seigneur de Franc-Waret et de Rolly, qui la releva en 1744.  Le 5 fructidore an III (22 août 1795) Gelbressée fut créé en commune. Celle-ci fit partie du canton de Namur dans le département Sambre et Meuse.  Les comtes de Namur qui furent les seigneurs de Gelbressée sont :
    1) Henri I ou Henri l’Aveugle
    2)Les comtes des dynasties du Hainaut, de Courtenay, de Dampierre.

Le saviez-vous ?

« Démocratiser l'ADSL »

Craignant un risque de dualisation de la société, les médiateurs pour les télécommunications souhaitent que l'ADSL soit soumis, comme le téléphone, au régime du service universel.

BENOÎT JULY

Côté face : l'ADSL, cette connexion à l'internet à haut débit via le réseau téléphonique, est aujourd'hui techniquement disponible pour plus de 90 % de la population belge. Côté pile : que propose-t-on à ces quelques pour cent d'internautes qui, bien qu'intéressés, n'ont pas accès à cette technologie ? Il s'agit là d'un véritable problème, si l'on en juge par le nombre croissant de plaintes reçues à ce sujet, commentaient hier Jean-Marc Vekeman et Luc Tuerlinckx, médiateurs pour les télécommunications, lors de la présentation de leur rapport annuel.

Et de citer par exemple le cas de cette personne qui, alléchée par les publicités de Belgacom et utilisant l'internet 4 à 5 heures par jour en moyenne, s'est adressée à l'opérateur afin d'obtenir une connexion à haut débit... en recevant pour réponse que cette technologie ne lui était pas accessible, aucune solution ne pouvant lui être proposée avant dix-huit mois.

Selon les médiateurs, « ces laissés-pour-compte » sont lésés à plus d'un titre : ils sont en effet condamnés à ne disposer que d'une connexion lente et non permanente. Ils sont surtout financièrement perdants dans la mesure où, s'ils ont un usage relativement intensif de l'internet, leur facture dépasse rapidement le montant forfaitaire qui est appliqué pour une connexion à haut débit.

Vu la volonté des autorités fédérales de donner à la Belgique une place de premier plan dans la société de l'information, et afin d'éviter toute dualisation de la société, chacun devrait pouvoir faire usage, de façon illimitée et à un tarif raisonnable, des possibilités offertes par l'internet, plaide dès lors Jean-Marc Vekeman. Qui estime que Belgacom, en sa qualité de prestataire du service universel, doit dès lors veiller à une totale disponibilité du service ADSL ou au moins proposer une offre commerciale au même tarif (forfaitaire) aux personnes qui ne peuvent pas en disposer. Le cadre légal actuel ne pouvant cependant y contraindre l'opérateur historique, les médiateurs estiment qu'il conviendrait de modifier la loi. …

La Vie du net du mercredi 26 juin 2002

© Rossel et Cie SA, Le Soir en ligne, Bruxelles, 2002

Eclats de rire

Un homme rentre chez lui le vendredi soir, le visage défait, et dit à son épouse :

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Un couple arrive dans un hôtel. Le groom monte leurs bagages dans la chambre et demande au monsieur :

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A l’école, l’institutrice explique aux élèves ce qu’est une supposition.  Puis, pour vérifier qu’ils ont bien compris, elle leur demande de faire une phrase avec « je suppose ».

Un gosse lève la main.

Toto lève le doigt.

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