Randonnée familiale n° 9

Ballade en Hesbaye via Branchon, Tombe d'Hottomont et Cognelée


Pour cette première ballade de l’année, 2 endroits de rendez-vous sont possibles

                -soit au local « la Gelbressée »

                -soit au carrefour de la rue Trieu-Martin et la rue Ernest Moëns

 

Au départ du local la Gelbressée, nous tournons à gauche rue Ernest Moëns, direction Marchovelette.

(Nous pouvons rejoindre notre 2e point de rendez-vous, sans trop d’efforts, en tournant  à la 2e rue à gauche, rue du Moulin Somal, puis 2e à droite, rue Trieu Martin).

 

Après avoir rejoint nos partenaires du 2e groupe, à l’issue de la rue Moëns, nous poursuivons Chemin des Blés, direction Marchovelette. Arrivé dans ce village, après avoir franchi le 1er dos d’âne de Fernelmont, nous tournons à droite rue de Franc-Warêt (direction Franc-Warêt)

 

 

Nous poursuivons notre chemin pendant 1,5 km en laissant

-sur notre droite la SCAM (dénommée anciennement société agricole de Marchovelette)  puis

-sur notre gauche la ferme de Murchi (Murchy était un hameau de Franc-Warêt, composé de 10 maisons et d’une ferme dont on trouve trace dès 1605. Seul reste la ferme avec une toiture d’ardoise rouge qui a été restaurée et est occupée par Pierre Mailleux fils de Louis qui lui occupe la ferme du Tilleul à Gelbressée.)

-ensuite encore sur notre gauche la ferme d’Autri (occupée jusqu’il y a peu par Monsanto)

 


Ferme d'Autri


Chapelle St Antoine

Arrivé au lieu dit de la chapelle St Antoine, au km 3.5,  nous poursuivons tout droit direction «maison communale »

                350 m plus loin sur notre droite, nous apercevons le château de Franc-Warêt ainsi que ses jardins

150 m plus loin, rue loin, nous poursuivons tout droit

                à ce carrefour, nous apercevons l’église du village dédiée à Saint Remi.

 

250 m plus loin, face à une chapelle, au km 4.3, nous tournons à gauche et empruntons une voie à grande circulation rue du Sart Helman.

 

(Nous n’empruntons évidement pas la bretelle d’autoroute vers Liège)

 

Au km 4.8, nous virons  vers la droite rue des Combattants (direction Noville-les-Bois)

                Après avoir traversé l’autoroute de Wallonie E42, nous apercevons sur notre gauche une chapelle dédiée à Notre-Dame de Banneux et la ferme du sart-Helman occupée par André Mailleux (un frère de Louis) ainsi qu’en arrière fond le zoning industriel de Fernelmont.

 

Après être passé devant les établissements Buffet , au km 6.2, à hauteur de la ferme de la Tour Godin (ferme Delmelle), nous poursuivons tout droit

                900 m plus loin sur notre droite, nous apercevons au fond d’une allée le château de Fernelmont (qui a donné son nom  à la commune que nous traversons)

                Fernelmont est lié au nom d’un arbre : le frêne. Le château tirait sa fortune de la production forestière.

                Au départ, une tour donjon de 2 étages de 8m de côté est construite fin du XIIIe siècle pour défendre biens et hommes.

                En 1621, est construite une cours intérieure entourée d’un beau quadrilatère compact.

                L’ensemble est au centre d’un étang (alimenté par le petit Houyoux) et devancé par une basse cour du XVIIe siècle.


Château de Fernelmont

Nous poursuivons toujours droit et, à l’entrée du village de Noville-les-Bois, nous franchissons le 1er ralentisseur.

 

Au km 7.8, à un carrefour en T, la rue principale (rue des Combattants) vire vers la droite.

100 m plus loin, tout en restant sur cette rue des Combattants, nous obliquons légèrement sur la gauche (à hauteur de la rue des Etanches)

150 m plus loin, (à hauteur des rues Goffin et rue des Cultivateurs) toujours tout droit (rue des Combattants)

120 m plus loin (à hauteur de la rue de la franche taverne avec l’église dans le fond) toujours tout droit (rue des Combattants) 100 m plus loin … un nouveau dos d’âne

 

 

Au km 8.4, à hauteur d’une agence bancaire de la BBL, vous prenez légèrement à droite (rue Massart)

200 m plus loin, à hauteur d’un carrefour en Y, nous prenons la branche de gauche direction Forville

 

Au carrefour suivant (km 9.4) à hauteur d’un salon de toilettage pour chien « domaine St Roch », nous poursuivons en ligne droite

                A cet endroit, nous apercevons la ferme de Harzée

 

300 m plus loin, (nous laissons sur notre gauche la ferme Bawgnet) et poursuivons tout droit (rue appelée maintenant «Avenue de la Libération »

 

Nous pénétrons dans le village de Forville.

1er petit carrefour, (près d’une librairie) tout droit

 

70 m plus loin, au km 10.3,  traversée en ligne droite d’un dangereux carrefour  (rue d’Eghezée)

 

Nous poursuivons donc tout droit rue de Branchon

200 m plus loin, à un mini rond-point, tout droit

800 m plus loin, à un 2ème mini rond-point dessiné sur le sol, à gauche (toujours en restant sur la rue de Branchon)

250 m plus loin, face aux écoles de Seron, à droite (toujours en restant sur la rue de Branchon)

180 m plus loin, à un carrefour en Y, nous prenons la branche de gauche direction Branchon

420 m plus loin, après avoir longé le ruisseau de Seron, 2ème carrefour en Y, nous prenons également la branche de gauche (celle de l’arrêt de bus) (toujours en restant sur la rue de Branchon)

 

Nous quittons le village de Forville et ses hameaux et traversons la campagne

 

Au km 13.3, nous pénétrons dans le village de Hemptinne et poursuivons tout droit (rue de la Soile)

Nous longeons successivement le terrain de football suivi de l’église (dédiée à Saint-Georges) et de l’ancien presbytère. (le presbytère actuel étant face à l’église)

    Hemptinne, dont l’extrémité Nord n’est qu’à 2 kilomètres de la chaussée romaine de Bavay à Tongres, était déjà habité à l’époque gallo-romaine.

                Un agriculteur découvrit une urne avec 1122 monnaies appartenant à la fin du 4e siècle

     Hemptinne , village de hesbaye, souffrit entre 1635 et 1713 des guerres franco espagnoles avec de nombreuses occupations et pillages

                La tour de l’église date de 1556. L’église que nous connaissons aujourd’hui date de 1731

                Une dalle funéraire de 1336 est scellée dans le mur de l’église.

                Le cimetière était flanqué aux 4 coins de tourelles munies de meurtrières en cas d’invasions.

                Le 27 mai 1976, la paroisse fêta son bicentenaire sous la conduite de son curé : l’abbé Marchand


Eglise d'Hemptinne

Nous poursuivons notre chemin tout droit après avoir traversé le petit ruisseau de la Soile (soulhe)

                                (ne pas prendre la direction de Meefe)

                Nous apercevons tout d’abord sur notre droite la ferme Dupont, la plus grosse d’Hemptinne, date du 17ème occupait déjà à l’époque une centaine d’hectare avec plus de 20 ouvriers, sans compter les saisonniers. L’ensemble représente la grosse ferme typique hesbignogne

                Ensuite sur notre gauche, la ferme du Sanglier (occupée pendant 2 siècles par la famille Decoux)

                Elle fut rachetée par l’actuel secrétaire de S.M.la Reine Fabiola, Benoit Cardon de Lichtbuer qui l’a restaurée

                                Des activités culturelles s’y déroulent régulièrement

 

Au km 14.4, (à hauteur d’une chapelle et de la N924 Wasseiges-Hanret), nous traversons en ligne droite ce carrefour direction Branchon sur la N984

 

Au km 17, nous pénétrons dans le village (par la rue qui s’appelle maintenant…rue d’Hemptinne)

Nous poursuivons, tout d’abord tout droit en traversant le ruisseau «la Mehaigne »

 

350 m plus loin, après avoir monté une petite côte de 50 mètres et avoir rejoint l’église (et la ferme Rigo qui lui fait face), nous tournons à gauche sur la N 624 rue de la Hesbaye

 

Histoire

Le mot Branchon, cité à partir du VIIIe siècle pourrait avoir une origine celtique. On l'écrivait déjà de cette manière en 1224.
La chaussée romaine dite de Brunehaut (de Bavay à Tongres) passe à proximité du village. Les Romains n'auraient fait qu'élargir une piste gauloise et même préhistorique, pour la porter à 7,5 m de large. L'empierrement était fait de pierres provenant de la vallée de la Meuse. Cette chaussée suit approximativement la ligne de faîte entre les deux bassins fluviaux belges l’Escaut et la Meuse.

 

 

 

La paroisse

La paroisse de Branchon est dédiée à St-Jean. Lors de la fête du Saint, le 24 juin, il y avait un pèlerinage fort suivi : on invoquait le saint contre les maux de tête et les fidèles posaient sur leur tête des cercles de cuivre déposés sur l'autel de St-Jean et, après la messe, allaient baiser les reliques. Un autre pèlerinage se faisait le 8 septembre : un millier de pèlerins se rendaient en cortège à la petite grotte dite de Notre-Dame de Lourdes, érigée par la famille Courtoy.
Sous l'impulsion de Henri Maximilien Van den Steen, l'église datant du XVIe siècle, fut reconstruite en 1750 en style néo-roman.

 

La ferme Rigo est l'une des fermes les plus importantes de Branchon.
Une poutre située dans la grange, datant de 1679, permet de déterminer l'année à laquelle la ferme fut construite.
La ferme appartint successivement aux de Bruges, propriétaires de Branchon au XVIIIe siècle, puis à la famille de Giey, et fut vendue avec 2 ha de prairies à Jean Rigo.

Située en face de l'église, la ferme se compose d'un corps de logis, d'une écurie, de deux granges et de quatre étables occupées en saison, par une centaine de vaches.
Le corps de logis et la grange furent certainement érigés ensemble car ils sont tous deux construits en briques espagnoles. Le reste fut donc bâti par la suite. L'écurie sert aujourd'hui de garage à M. Rigo.

Le château Gréban

A quelques mètres de l'église, se dresse le château Gréban, magnifique propriété à tendance moderne, s'étendant sur 2 ha.
C'est Juste Gréban de St-Germain, grand-père de l'occupant actuel qui le fit construire. Les travaux de construction durèrent quatre ans et furent terminés en 1913.
A l'époque, le château fut l'une des premières habitations de Branchon à être pourvue de chauffage central.
Un groupe électrogène, installé dans une partie du bâtiment, alimenta pendant quelques années le château et quelques maisons avoisinantes, en électricité.
Juste Gréban ne profita guère du confort de sa demeure puisqu'il mourut deux ans après sa construction en 1915.
Son fils Félix hérita du domaine et dirigea l'exploitation agricole d'une superficie de ± 17 ha.
Aujourd'hui, c'est le fils de Félix, Juste Gréban de St-Germain, agriculteur, qui est propriétaire du château et de ses dépendances.


Château de Branchon


Le baty de Branchon

Poursuivons notre route.          

 300 m plus loin (tout en laissant le château de Branchon sur notre gauche), nous virons à droite rue Baty de Branchon

450 m plus loin, au km 17.9, nous abordons un carrefour en T face à un banc public vert assez délabré et une statue dédiée à Notre-Dame de la Hal

Nous empruntons la branche du T de gauche rue «Romaine» (chemin excepté circulation locale)

 

Nous poursuivons notre route en ligne droite, sur ce chemin de remembrement,  pendant 3,7 km (tout en laissant de côté les autres chemins à votre gauche et votre droite ainsi que les villages de Boneffe et de Taviers).

 

Au km 21.5, nous traversons en ligne droite la N991  (Eghezée-Ramilies) et poursuivons sur le chemin de remembrement.

 

500 m plus loin, toujours tout droit

 

Au km 22.7, nous arrivons sur le RAVEL 2   

                Avant de prendre le Ravel vers la gauche direction Eghezée, face à nous, un détour s’impose vers la tombe d’Hottomont.

                Il s’agit d’un tumulus visible du carrefour où nous nous trouvons.

                Jadis, au XVIe siècle, toutes ces terres cultivées couvraient une large forêt.

                De ce vaste ensemble ne reste que ce tumulus où aurait été enseveli un général romain nommé Othon.

                Celui-ci aurait donné son nom au village d’Hottomont. L’atmosphère qui règne à cet endroit est particulière.

                Il faut passer dans les champs (de bettraves ou de froment) pour arriver au pied de cette colline de 13 mètres de haut.


Tombe d'Hottomont


Gare de Taviers

Nous empruntons donc le Ravel vers la gauche direction Eghezée

 

Tout en poursuivant tout droit, au km 23.8, nous longeons la gare de Taviers.

                (faisons attention à ce tronçon : à quelques reprises, la piste croise de petits chemins et des routes plus importantes.)

                (directement après la gare de Taviers, nous traversons la route de Hesbaye N624 Wasseiges - Noville-sur –Mehaigne)

Après avoir retraversé la Mehaigne, nous apercevons le village d’Eghezée.

 

Tout en laissant le centre sportif et culturel sur notre gauche, (où une collation est possible à l’Ecrin), nous apercevons la gare (qui héberge la bibliothèque municipale et l’académie de musique)


Gare d'Eghezée

Que dire d’Eghezée

Éghezée a toujours été un village exclusivement agricole. On y dénombre en 1846 : 131 exploitations agricoles occupant 209 personnes; en 1895, 189 avec 168 personnes occupées; en 1950, 237 avec 67 personnes; et en 1959, 235 exploitations.
Autrefois : des épiceries; des brasseries; des cafés; une fonderie; des ateliers de menuiserie, de cordonnerie et de confection de vêtements; culture dominante de la betterave sucrière; élevage du bétail et du cheval (ex. : "Le Cheval Blanc" et "Le Fer à Cheval"); un marché le mardi (supprimé en 1940); deux hôtels (un en face de la gare, l'autre : "Le Cheval Blanc"); une imprimerie (l'imprimerie Palate a fonctionné pendant plus d'un siècle et appartient depuis 1981 à M. Pansaerts); un moulin à vent construit en bois (une des meules du moulin a été retrouvée par M. M. Van de Ryse, nettoyée et placée à l'entrée de la Ferme du Moulin); une fontaine publique; des pompes à eau publiques (une seule pompe subsiste encore rue du Four, tout près de chez Thonus); un abattoir (l'abattoir communal qui se situait autrefois à l'emplacement actuel de l'arsenal, a été fermé pour des raisons d'hygiène et d'insalubrité); une société coopérative (ACBI); une râperie et une gare.

 

100 m plus loin, au km 25.9, nous traversons la N91 (chaussée de Louvain) et rejoignons à l’autre bout le Ravel

 

Au km 27.1, nous traversons la rue de la Bruyère en suivant l’asphaltage rouge au sol

                (Nous longeons ensuite cette rue de la Bruyère)

 

Après avoir laissé sur notre gauche la râperie de Longchamps,                                                                                        cette usine est l’endroit où on traite le plus de bettraves sucrières en Belgique,

     Nous tournons à gauche, rue Saint-Anne, direction Ravel 2 - Kewlox   (à gauche du home les Jours Heureux)

 

Au km 28.7, nous passons sur la gauche du silo à grains.

Au km 29.4, nous poursuivons tout droit sur le Ravel (revenu en site propre)

Au km 30, nous arrivons à la gare de Leuze qui a été magnifiquement restaurée

La gare participait au commerce prospère de la localité. Des fermiers de Hannut y venaient vendre leur beurre. Aujourd'hui, la gare est désaffectée et a été transformée en crèche communale et accueille plusieurs services liés à l'enfance.


Gare de Leuze

300 m plus loin , carrefour très dangereux

                Nous traversons la N942 (pour laquelle les automobilistes n’ont aucune visibilité)

 

Nous poursuivons notre chemin sur ce Ravel durant 3 km

                (en laissant successivement sur notre droite le village des Boscailles

                                                                et sur notre gauche le village de Warêt-la-Chaussée)

Au km 33.9, à la gare de Cognelée, nous quittons le « ravel » et tournons à gauche rue de la Gare de Cognelée. Nous rejoignons ainsi la Chaussée de Louvain que nous traversons en ligne droite pour aboutir sur la drève de Jette-fooltz.


Gare de Cognelée

Au bout de cette drève, au km 35, face à la maison du traiteur Benoit Baugnet, nous tournons à droite rue de Wasseiges, passons sur le pont qui surplombe l’autoroute de Wallonie.

 

Au bas de la descente, au km 35.8, nous tournons à gauche rue Basse Chaussée, direction Marchovelette. Nous rejoignons ainsi la commune de Fernelmont sur cette même rue qui s’appelle maintenant rue de ‘Cognelée’.

Au km 38.2, nous arrivons au rond point de Marchovelette. Nous traversons celui-ci en ligne droite, en descendant  la rue «le grand chemin Communal ».

Au km 38.7, en bas de cette descente, nous remontons vers la droite, chemin des blés direction Gelbressée. Nous poursuivons sur cette même route (devant ensuite rue Ernest Moëns) pour rejoindre le local «la Gelbressée » notre point de départ au km 40.5

 

 

Bonne ballade à tous

Pol Jassogne
0476/82.95.07
pol.jassogne@skynet.be

 


Retour à la page d'accueil