Commentaires petit train kermesse 2001


Bienvenue à bord de petit train et bienvenue à la kermesse de Gelbressée de cette année 2001.

 

Certains habitants du village, principalement le quartier de l’arbre du centenaire, en collaboration avec le comité de Football de U.S. Gelbressée ont voulu donner une nouvelle fois un élan nouveau à la fête de notre localité (sans aucune prétention avec les fêtes du passé ayant lieu le dernier week-end de juin… et le premier week-end de septembre).

 

Nous vous proposons, pour la 2e année consécutive, une ballade en petit train.

L’année passée, nous avions descendu la vallée de la Gelbressée jusque Marche-les-Dames et retour.

Cette fois, nous nous rendrons dans une commune différente de la nôtre, la commune de Fernelmont (Gelbressée faisant partie de la commune de Namur).

Cette entité essentiellement agricole groupe 10 anciens villages du Nord-est Namurois (Marchovelette, Franc-Waret, Hingeon, Noville-les-Bois, Bierwart, Pontillas, Cortil-Wodon, Forville, Hemptinne, Tillier). Elle doit son nom à un endroit historique et connu, comportant un grand bois et un magnifique château féodal.

Nous prenons la direction de Marchovelette en empruntant la rue Ernest Moëns, suivi du chemin des Blés. A l’entrée du village de Marchovelette, nous tournons à droite direction Franc-Warêt. (Ce village est le but de notre voyage). Arrivé au lieu dit de la chapelle St Antoine, nous descendons vers la droite sous une jolie drève. En bas de celle-ci, nous poursuivrons vers la gauche et longerons sur notre gauche le château et 100 mètres plus loin, sur notre droite l’église du village et le presbytère.

Nous poursuivons dans la rue du village puis remontons soit par la rue des écoles ou la rue du Sart-Helman.

Nous faisons demi-tour via Marchovelette.

Le petit train vous déposera à 250 mètres de notre point de départ, à l’arbre du centenaire, rue Moëns.

A cet endroit et sur le parcours pour rejoindre notre point de départ, vous sont proposés un orgue de barbarie, un conteur pour enfants, des jeux pour petits et grands, un cracheur de feux, des musiciens…et un bar et de la petite restauration.

Nous vous remercions déjà, pour votre présence à cette journée.

 

Que dire de Franc-Warêt ?

C’est le village le moins peuplé de l’entité (avec celui de Tillier). Il compte un peu plus de 200 habitants. D’une superficie de 572 hectares, il a une vocation agricole avec 4 fermes importantes. A l’est du village, se trouvait une mine de plomb (mouchener) et une mine de fer.

Sans son château, Franc-Warêt n’aurait pas le même aspect.

Jusqu’il y a peu, toute la vie du village dépendait de lui et conservait un air d’ancien régime. La  plupart des maisons appartenaient au château (comme d’ailleurs une partie du village de Gelbressée). (De la commune de Fernelmont, c’est le village dont l’aspect général est le moins modifié).

 

L’origine du nom de Franc-Waret est à diviser en deux parties :

Au 13e siècle, ce village fait partie du comté de Namur.

En 1591, les de Groesbeeck , par mariage, entrent en scène jusque un peu avant la révolution française. (Il est fait mention de la présence d’un château en 1650.)

Mais Alexandre de Groesbeeck, qui hérite du château, consacra l’essentiel de ses ressources et de son énergie à bâtir. Il construit l’hôtel de la rue st-Aubain (l’actuel musée de croix) et de 1750 à 1755 transforme de fond en comble le château de Franc-Warêt pour lui donner pratiquement son aspect d’aujourd’hui.

Par mariage, un peu après cette date, le château passe à la famille de Croix.

En 1786 est construite une nouvelle orangerie.

Les jardins dans le goût anglais sont magnifiques. Ils servent de jardin nature qui est à visiter..

A l’intérieur du château on trouve un mobilier anglais avec fauteuils, canapés et lits d’empire.

Le château passera ensuite à la famille d’Andigné par mariage avec Blanche de Croix.

La guerre de 1914 fut durement ressentie par le châtelain et les habitants suite à un combat entre allemands et belges qui se replièrent sur Marchovelette. Plusieurs habitants furent fusillés comme otage et le château fut mis à sac.

 

Que dire de l’église ? 

Cet édifice fut construit en 1640 et agrandit en 1888. La seigneurie de Gelbressée dépendait de Franc-Warêt. Les deux paroisses furent liées jusque 1769.

Elle contient de nombreuses pierres tombales.

 

La ferme de Graux fut construite en 1748 et fut brûlée en 1914 et 1940.

Elle fut achetée par la famille Longrée au comte d’Andigné en 1975 par la famille Longrée.

Derrière cette ferme, prend naissance le ruisseau de Franc-Warêt qui passe à côté de la Fontaine à Gelbressée pour se jeter dans la Gelbressée derrière chez Mr Jean-Pierre Roland.

 

A St Antoine, prend naissance le ruisseau du fond des Grimaux qui rejoint Gelbressée à hauteur de chez Mr Jean Plompteux et Jean-Marie Collet et se jette dans la Gelbressée à hauteur de Mr Dandoy.

Avant 1952, les bus traversant le village n’existaient pas. Le point d’arrêt pour les gens de Franc-Warêt était la chapelle St Antoine.

Nous pouvons voir face à nous d’où venait le tram de Gelbressée (qui passait au plateau du tram à hauteur de chez Mme Tréfois, Henri Delcourt, Franz Bothy, Mr Nihoul,…

Il poursuivait vers la droite direction Noville-les-Bois.(et évidemment l’inverse)

Pour se rendre à Namur, le seul moyen de locomotion était le tram à vapeur (puis l’autorail en 1934). Le tram faisait donc halte à cet endroit.

Le 15 mai 1902, la ligne Namur-Forville fut inaugurée. (Elle passait par vedrin-Comognes, Champion, Marchovelette (via la ferme de Pierre Côme et la rue du Chenisse), Gelbressée, Franc-Warêt à la Chapelle st Antoine), ...

Elle servait au transport de voyageurs mais aussi de marchandises.

 

Murchy était un hameau de Franc-Warêt, composé de 10 maisons et d’une ferme dont on trouve trace dès 1605. Seul reste la ferme avec une toiture d’ardoise rouge qui a été restaurée et est occupée par Pierre Mailleux fils de Louis qui lui occupe la ferme du Tilleul à Gelbressée.

Un peu à l’est, près de la ferme d’au Tri (occupée jusqu’il y a peu par Monsanto) prend naissance le ruisseau la Gelbressée.

 

Que dire de Marchovette ?

L’origine du nom est liée à un commerce de balais se tenant au centre du village qui était entouré de grand bois de bouleaux avec lesquels on faisait ces balais pour brosser (en wallon chover). Le terme chovelette aurait été adjoint à Marche (Marca) distinguant le village de Marche-les-Dames à celui de Marchovelette.

(Mais c’est un sujet pour une autre année).

 

Un coup d’oeil sur le plateau du tram à Gelbressée

 

……………

 

Au nom de tous les comités, nous vous remercions pour votre présence.

J’espère que cette visite guidée vous a plu.

Nous allons arrêter à l’arbre du centenaire. Nous vous invitons à participer aux différentes attractions qui jalonnent le parcours.

Encore merci et à bientôt.

Pol Jassogne


Retour à la page d'accueil