Samedi 29 novembre 2014 : 86ième soirée-concert avec Tom White Shoes et Benjamin Schoos


Tom White Shoes...

Tom White Schoes est né en 2011, comme projet solo au départ. Thomas Juquelier, jeune auteur-compositeur habille ses pieds de chaussures blanches et propose sur la scène un répertoire nuancé de compositions originales francophones, aux accents variés de rock, de blues et de jazz. Les thèmes qu'il écrit s'inspirent principalement du quotidien, que le traitement poétique des textes rend soudain insolite et merveilleux. Quant aux mélodies, elles dénotent une légèreté enfantine, une candeur oubliée mais toujours présente. Ses musiques et ses chansons séduisent. C'est pourquoi, en juin 2013, le batteur Yann Dumont s'intègre au projet, suivi de peu par Olivier Hernandez à l'harmonica et Mike Delaere à la contrebasse . Après une première démo en solo enregistrée en 2012, les quatre musiciens ont sorti en janvier 2014 un premier EP intitulé « La vraie vie ».

Benjamin Schoos...

Pour la 1ière fois en région namuroise sous son nom... BENJAMIN SCHOOS était donc en concert ce samedi 29 novembre 2014 à La Gelbressée pour y présenter son nouvel album “BEAU FUTUR” (paru ce 10 novembre 2014 chez Freaksville).

En 15 ans de carrière, BENJAMIN SCHOOS (jadis Miam Monster Miam) a sorti plus de 20 albums comme compositeur et le double comme producteur. Après le succès de l'album «China Man Vs China Girl» qui lui a valu le prix Coup de coeur de l'Académie Charles Cros et deux Octaves de la Musique en 2013, il revient avec un nouvel album de pop luxueuse : «Beau Futur», un voyage en 1ère classe qui revisite la sunshine pop 60's et le faste clinquant des 70's sans jamais quitter du viseur un lendemain qui chante. Enfilez votre smoking, on inaugure ici l'avenir de la french pop.

Sur cet album, croisant sa plume avec celles des pointures Doriand (Alain Bashung, Julien Doré, Mika,…), Jacques Duvall (Lio, Alain Chamfort,…) et Alexandre Chatelard, Benjamin Schoos passe en revue ses obsessions culturelles : cascadeur, voyage intersidéral, villa italienne et voiture de sport, séduction et folie,...

Pour ce concert, Benjamin Schoos était accompagné de Christophe Cerri (guitare, piano), Sophie Gallet (chant, synthé) et Claire Wilcock (chant, synthé).

 

Commentaires d'après soirée...

 

Shoes, Schoos & Schoosettes

Il y a maintenant quelques années que je remets à Jean Luc Gillard quelques lignes, qu'il juge utile de publier dans le bulletin que vous êtes en train de lire.

Je ne suis ni musicien ni artiste et ne pourrais produire que des fausses notes si je me risquais sur scène... J'exprime donc à posteriori mes impressions, ma joie et celle des amis que je retrouve à Gelbressée avec grand plaisir pour écouter les artistes proposés.

Je me rends compte que, me prenant parfois au jeu, j'exprime un avis plus critique, au risque de vexer non pas l'artiste mais ses fans (un artiste se remet constamment en question).

Tom White Shoes débute en tant que tel... Pour les chansons qu'il propose, j'aurais aimé des textes un peu moins à l'eau de rose, moins inspirés par Henri Dès ou Duteil. L'artiste en est conscient puisqu'il s'excuse tout à coup de proposer une nouvelle chanson plus "contondante"... qui en effet coupe... comme des couverts de camping ! Cela s'arrangera, avec le temps, peut-être.

La musique, leur musique, tant d'accompagnement qu'instrumentale, je l'ai appréciée. ... J'ai vraiment apprécié le talent de guitariste de Tom et la présence constante de l'harmoniciste Olivier Hernandez qui souligne, accompagne, dédouble ou rythme en permanence (comme le batteur souriant) les belles lignes mélodiques proposées. J'ai évoqué le travail du flûtiste dans le célèbre "Paris s'éveille" de Dutronc en tentant d'expliquer à un ami absent la qualité de cet accompagnement.

Fan de Miam Monster Miam, touche à tout de génie, j'ai apprécié le travail vocal du chanteur et la perfection technique du claviériste Benjamin Schoos et de ses "Schoosettes".

Plus Bob Morane que James Bond, malgré ses Ray bans et son smoking nœud pap, ne reniant ni ses racines ni son accent liégeois, Benjamin met ses fans à l'aise, au point d'entamer un striptease capable de mettre en transe ma féline presque voisine...

Chris Cerri, le claviériste/guitariste accompagnateur (un italien de Liège, un vrai, donc) est remarquable de précision, ils forment un ensemble rôdé et le miracle se réalise sous nos yeux... nous vivons l'instant avec eux, tout simplement.

Après coup, le souvenir de ces moments doux me revient comme l'écoute d'un CD idéal... Des accents des Shadows, de Telex, de Marc Moulin, de Baschung me reviennent et transcendent en de nouvelles mélodies leurs souvenirs.

Merci à Benjamin et ses acolytes talentueux et souriant(e)s... Le final où presque toute la salle, debout, a repris la chorégraphie idéale des super schoosettes fut un instant de grâce, de "beau futur".

J'étais au paradis... ou presque : la sono magnifiquement amplifiée (sans souffle rémanent) était un peu au dessus de mes capacités auditives et j'ai perdu quelques secondes d'écoute à me bricoler des "boules Quies" artisanales pour mieux apprécier le flot musical où j'ai plongé enfin sans arrière pensée.

A tous, belle fin d'année et à un de ces jours, sur les bords de la Gelbressée... ou ailleurs.

Fernand Lacroix

 

Benjamin Schoos raconte son passage à Gelbressée...

Ce samedi, nous prenons la Schoos mobile direction province de Namur à Gelbressée. Je ne connaissais pas le village de Gelbressée mais bien Jean-Luc Gillard qui y habite, passionné de musique qui suit Freaksville Records depuis plusieurs années, toujours prêt à soutenir nos projets discographiques avec enthousiasme. Namur a toujours été, pour ma musique, une ville difficile (allo y a quelqu'un le week end ?) pour amener des gens à mes concerts. C'est donc avec appréhension que je me rendais avec les Yéyé Girls et Christophe Cerri à Gelbressée. La Gelbressée est une petite salle dans un très beau village, très tranquille, ça me rappelle le temps du Jeu Des Dictionnaires où l'on quadrillait chaque jeudi notre wallonie dans le tour bus de la Rtbf.

L'accueil sur place est chaleureux, aménagé simplement pour faire des concerts de temps en temps. La cuisine sert de loge, à côté de l'appareil à croque-monsieur et du congélateur. Nous faisons notre soundcheck et partons manger chez Coco, la seule friterie restaurant du coin ouverte jusque 22 heures le samedi. Pour le wok light sans gluten et végé on repassera !

Un drôle de bonhomme ce coco. Une carbonnade flamande et des frites dans le ventre et un peu de digestion rapide, il est temps de se laver les mains (jouer du piano avec de la graisse de frites n'est pas évident, les touches glissent !) et de rejoindre la salle. Première surprise, elle est remplie ! Woaw ! Oui, remplie et à Namur ! Le suspens est entier…

Après avoir marché dans une merde de vache en allant chercher mon noeud pap' oublié dans la voiture, et le temps de nettoyer ma boots droite, nous filons directement sur la scène et le show peut enfin commencer !

Les gens sont attentifs et participent tous de manière très cool.

Je me renverse une bouteille d'eau sur la tête pendant que Christophe Cerri balance des riffs très stridents sur Dream Baby Dream la reprise de Suicide.

Le concert aura droit à deux rappels et on terminera avec Beau Futur et le public qui joue le jeu de la chorégraphie sur Beau Futur. Une belle soirée, avec de beaux échanges et des rencontres humaines très sympas dont un spécialiste de l'explosif dans les carrières qui m'invitent à aller voir comment on fait péter 12 tonnes d'explosifs !

 

Et quelques photos prises par Daniel Rousselle...

 


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