Pour cette première ballade de l’année, 2 endroits de rendez-vous sont possibles
Au départ du local la Gelbressée, nous tournons à gauche rue Ernest Moëns, direction Marchovelette.
(Nous pouvons rejoindre notre 2e point de rendez-vous, sans trop d’efforts, en tournant à la 2e rue à gauche, rue du Moulin Somal, puis 2e à droite, rue Trieu Martin).
Après avoir rejoint nos partenaires du 2e groupe, à l’issue de la rue Moëns, nous poursuivons Chemin des Blés, direction Marchovelette. Arrivé dans ce village, après avoir franchi le 1er dos-d’âne de Fernelmont, nous tournons à droite rue de Franc-Warêt (direction Franc-Warêt)
Nous poursuivons notre chemin pendant 1,5 km en laissant
| Arrivé au lieu dit de la chapelle St Antoine, au km 3.5, nous descendons vers la droite sous une jolie drève. En bas de celle-ci, nous poursuivons vers la gauche et longeons sur notre gauche le château et 100 mètres plus loin, sur notre droite, l’église du village. | |
Que dire de Franc-Warêt ?
C’est le village le moins peuplé de l’entité (avec celui de Tillier). Il compte un peu plus de 200 habitants. D’une superficie de 572 hectares, il a une vocation agricole avec 4 fermes importantes. A l’est du village, se trouvait une mine de plomb (mouchener) et une mine de fer.
Sans son château, Franc-Warêt n’aurait pas le même aspect.
Jusqu’il y a peu, toute la vie du village dépendait de lui et conservait un air d’ancien régime. La plupart des maisons appartenaient au château (comme d’ailleurs une partie du village de Gelbressée). (De la commune de Fernelmont, c’est le village dont l’aspect général est le moins modifié).
L’origine du nom de Franc-Waret est à diviser en deux parties :
Au 13e siècle, ce village fait partie du comté de Namur
En 1591, les de Groesbeeck , par mariage, entrent en scène jusque un peu avant la révolution française. (il est fait mention de la présence d’un château en 1650)
Mais Alexandre de Groesbeeck, qui hérite du château, consacra l’essentiel de ses ressources et de son énergie à bâtir. Il construit l’hôtel de la rue st-Aubain (l’actuel musée de croix) et de 1750 à 1755 transforme de fond en comble le château de Franc-Warêt pour lui donner pratiquement son aspect d’aujourd’hui.
Par mariage, un peu après cette date, le château passe à la famille de Croix.
En 1786 est construite une nouvelle orangerie.
Les jardins dans le goût anglais sont magnifiques. Ils servent de jardin nature qui est à visiter.
A l’intérieur du château on trouve un mobilier anglais avec fauteuils, canapés et lits d’empire.
Le château passera ensuite à la famille d’Andigné par mariage avec Blanche de Croix.
La guerre de 1914 fut durement ressentie par le châtelain et les habitants suite à un combat entre allemands et belges qui se replièrent sur Marchovelette. Plusieurs habitants furent fusillés comme otage et le château fut mis à sac.
Que dire de l’église ?
Cet édifice fut construit en 1640 et agrandit en 1888. La seigneurie de Gelbressée dépendait de Franc-Warêt. Les deux paroisses furent liées jusque 1769. Elle contient de nombreuses pierres tombales.
Au km 4.3, face à l’église,
nous virons à gauche rue des écoles, et rencontrons en chemin
une route en pavés, assez abimée.
500 m plus loin, (à hauteur de la statue de la vierge), nous
virons à droite et rejoignons une autre chapelle.
Nous traversons en ligne droite la N942 (de la rue du
Sart-Helman) en poursuivant rue des Sarts.
Au km 6.5, vous pénétrez dans le village de Hingeon
Nous tournons à gauche en empruntant la Grand Route direction Hannut puis 10 m plus loin (après la station essence) directement à droite rue des Réfractères (nous apercevons sur notre gauche une ferme d’équitation).
230 m plus loin, à hauteur d’une chapelle, nous tournons à droite.
400 m plus loin, vous poursuivons (légèrement) vers la gauche (rue des Frères Stasse).
450 m plus loin, au km 7.6 (20 m avant un rond-point), nous tournons à droite et sortons du village d’Hingeon
Nous poursuivons notre chemin en ligne
droite et faisons notre entrée dans le hameau de Somme (sur la
rue de Landenne)
Nous poursuivons toujours tout droit (en traversant
successivement les carrefours avec la rue Chants d’Oiseau,
rue de Somme, et rue de la Grange Bodart)
Après avoir tranverser successivement ces carrefours,
Prudence :
forte déclivité
Nous sommes à l’altitude « 200m ». En un peu moins d’un kilomètre, nous allons rejoindre le niveau de la Meuse à + ou – « 80m ».
Durant notre descente, au km 9.8, à hauteur d’un monument faisant référence à un accident minier de 1912, vous virons à gauche puis directement à droite rue de Brichero et longeons le ruisseau Layisse.
Au km 10.9, au terminus de cette rue Brichero, nous poursuivons notre descente en tournant à gauche et en empruntant la rue de Sclaigneau.
En bas de cette côte, après avoir traverser le pont de chemin de fer de la ligne Namur-Liège, nous tournons à droite et traversons la Meuse afin de rejoindre l’autre rive.
Nous ne rejoignons pas la N90, rue à grand trafic (rue des Combattants et rue Docteur Parent à hauteur de l’église St Maurice de Sclayn)
| 50 m avant cette chaussée, nous empruntons, sur notre droite, l’impasse Godion et rejoignons le quai de halage en bord de Meuse. Tout en restant sur ce dernier, nous tournons à gauche (en remontant le cours du fleuve) direction Namèche (pour rejoindre ce village) |  |
(un ou deux obstacles nous feront quitter ‘momentanément’ ce quai de halage)
Au km 15, juste 100 m avant le pont de Namèche, nous quittons le halage et obliquons vers la gauche pour rejoindre la rue de Liège (de nouveau : prudence)
150 m plus loin, nous virons à droite, direction Namèche, Marche-les-dames et retraversons de nouveau la Meuse (ainsi que le chemin de fer).
Après le pont du chemin de fer, nous tournons à gauche rue du Roi Chevalier, direction Gelbressée. (et retraversons une nouvelle fois le chemin de fer 150 m plus loin)
(1,8km plus loin, nous le retraversons de nouveau)
| Au km 18,4 à Marche-les-Dames, face au para-commando, nous tournons à droite, rue Notre Dame du Vivier. |  |
Nous allons longer successivement :
Un autre château était situé vraiment le long de la Meuse au carrefour de la route venant de Gelbressée et de Namur, à proximité du restaurant « la Feraugière ».
Ce château était propriété de J-J Jaumenne, maître de forge de l’importante industrie sidérurgique situé dans notre région.
Ce château, racheté par la famille d’Arenberg, fut détruit en 1914 pour des raisons politiques et soi-disant stratégiques. Cette famille est d’origine allemande.
Le château que l’on connaît actuellement fut construit en 1917.
Fin de la 2e guerre mondiale, la famille d’Arenberg fut accusée de complicité avec l’ennemi. Le château fut confisqué par l’Etat Belge et fut occupé, depuis 1945 par les commandos.
L’histoire de «Marche-les-dames » est liée à celle de l’abbaye.
Au départ, la localité s’appelait Marche sur Meuse.
Au temps des croisades, les épouses des croisés se seraient regroupées en attendant le retour de leur mari et fils. (et certains n’étant jamais revenus…) elles sont définitivement restées en ces lieux.
Au 13e siècle, on fait mention de ce monastère sous le nom Vivier Notre-Dame...
…que nous pouvons entrevoir sur notre droite.
L’abbaye de Marche-les-Dames, dans le pays de Namur, est la seule, depuis le Moyen Age, à abriter une communauté contemplative.
Cette abbaye était occupée, jusqu’il y a peu, par les petites soeurs de Bethléem.
Une nouvelle communauté occupe maintenant les lieux.
Les bâtiments sont pratiquement intacts depuis 7 siècles.
Face à l’abbaye, les jardins, restaurés par la région Wallonne il y a quelques années et assez méconnus du grand public, méritent également une petite visite.
Nous poursuivons tout droit jusqu’au village de Gelbressée.
Arrivé au village de Gelbressée, nous traversons la route de Hannut au km 21.6, pour rejoindre presque en face la rue des Casernes (qui a en son début la chapelle St Donat)
150 m plus loin, nous arrivons à l’arbre du Centenaire et tournons à gauche rue Moëns.
Au km 22, nous sommes arrivés à notre point de départ la salle « La gelbressée »
Bonne ballade à tous.
Pol Jassogne
