Dimanche 28 sept. : Apéritif
Voilà déjà les vacances d'été (et une fameuse canicule…) derrière nous. Les semaines qui arrivent nous ramèneront l'automne et, espérons-le,… un local digne de ce nom.
Les travaux de rénovation entrent tout doucement dans leur dernière ligne droite, ce qui nous permet d'espérer raisonnablement une occupation des lieux dans les deux mois…
Dans l'espoir qu'elles renaissent de la parenthèse de 2002, les animations de Noël retrouveront donc un hébergement confortable de nature à les rendre attrayantes et agréables.
Nous aurons bien sûr l'occasion de vous reparler de cela dans les mois à venir et pour l'heure, on vous souhaite bonne lecture de notre petit mensuel, qui est aussi, on vous le rappelle, le vôtre : n'hésitez pas à nous faire part de vos suggestions et critiques…
Le catalyseur
Dimanche 28 sept. : Le prochain apéro aura lieu le dimanche 28 septembre de 11h à 13h au local « Spéléo », situé juste au-dessus de l’église.
Après le pop-rock de Liz Teria (voir [Liz Teria] Actualité) et le folk d’Oxalys, nous reviendrons, ce samedi 18 octobre, à la chanson française avec Cathy ZEROUG et Hugues DRAYE… pour une soirée à texte et à contexte…
Cathy ZEROUG est née à Marseille (avec des origines algériennes) et a vécu en Bourgogne. Elle s'est installée en Belgique il y a une dizaine d'années. On est tout de suite captivé par sa voix montante et descendante qui monte remarquablement dans les aigus. Elle écrit ses chansons et s'accompagne à la guitare. Par ailleurs, elle a également fait du théâtre. Titres marquants : "La fille des songes", "La sagesse". Elle est passée, à une époque, sur Télé Bruxelles.
Hugues DRAYE est né à Charleroi. Tout comme Cathy, il écrit ses chansons (environ 350 chansons à ce jour !) et s’accompagne à la guitare. Il chante en salle, en cabaret, en rue, sur les marchés, lors de podiums, en Belgique, en France… depuis maintenant 21 ans. Il est postier. Il a auto-produit quatre cassettes, 2 CD's et un livre. Titres de chansons : "Je t'en ferais bien un", "Le modèle de santé",...
Rendez-vous à la salle des Nutons (à côté du terrain de foot de l’U.S. Gelbressée). Entrée gratuite…
Après avoir triomphé dans le Namurois avec la comédie musicale de « Notre Dame de Paris » et les « Amours de Médiane » à la Citadelle de Namur, la troupe Baltéma vous propose son nouveau spectacle en hommage à Jacques Brel, version comédie musicale.
En passant par Bruxelles, le plat pays, Paris et Amsterdam, avec Jef, les Flamandes, Madeleine, les bigotes, les biches, Rosa, les vieux, les bourgeois et des bonbons aux cœurs tendres, nous tournoierons dans une valse à mille temps qui nous conduira dans le monde merveilleux de grand Jacques.
Réservations au 0496/26.98.67 ou au 081/74.47.89 de 15h30 à 19h (15 EUR).
A l'issue des travaux de rénovation du local, dans un avenir pas trop lointain, nous souhaiterions célébrer l'inauguration des lieux en mettant sur pied une exposition "Gelbressée, hier et aujourd'hui…".
A cette fin, nous faisons appel dès maintenant à toutes les bonnes volontés qui pourraient nous être utiles dans la récolte d'anciens documents (photos, films, manuscrits, dias,…) se rapportant à la vie locale gelbressoise des dernières décennies : politique, paroisse, écoles, football, gelticlub, kermesse, etc…
Nous pensons qu'il s'agit là d'un projet intéressant mais qui n'est réalisable que grâce à la collaboration de ceux et celles qui, à des degrés divers, ont été témoins ou acteurs de cette vie gelbressoise. Si vous en êtes, n'hésitez pas à vous manifester auprès de notre asbl avant la fin de ce mois de septembre : cela nous permettra de juger si le jeu en vaut la chandelle… ! D'avance, un grand merci !
Qu’on se le dise déjà : à Gelbressée, l’hiver 2003 commencera par le concert de Noël qui ne devrait pas manquer de réchauffer l’atmosphère au cas où cela serait nécessaire.
Comme en 2002, c’est en effet la chorale namuroise « Voix-ci, Voix-là », dirigée par Ariane Plangar, qui nous reviendra : sa prestation avait incontestablement ravi le public et rien ne permet de penser qu’il en irait autrement cette année.
Bloquez déjà la date, si cela vous agrée : le 21 décembre 2003 à 16h.
Après la parenthèse partielle de l’année passée suite aux graves difficultés évoquées ci-haut, verra-t-on resurgir l’ensemble des crèches dans le village ? Il n’est peut-être pas trop tôt d’y réfléchir déjà dans les quartiers où cela semblerait possible et que chacun fasse pour un mieux : n’est-ce pas la bonne volonté qui compte avant tout ?
La Corne ? D'après les "anciens" gelbressois, La Corne serait le quartier délimité en gros par les rues E.Moëns, Moulin Somal, Maquelette et du Fort (?) : quand on observe une carte détaillée du village, cette surface ressemble quelque peu à… une corne !
A l'initiative de quelques bénévoles, les habitants de "La Corne" étaient donc conviés le 15 août à 17 heures à un barbecue qui se déroulait sur le plateau du Tram.
Le succès rencontré par cette initiative a dépassé largement nos prévisions. Plus de 90 personnes (toutes du quartier) étaient présentes pour le repas. Si on y ajoute ceux et celles qui n'ont pu nous rejoindre pour diverses raisons en nous faisant part de leur sympathie, la centaine eut été allègrement franchie.
A 22h20, on "éteignait les lampions" pour s'attaquer à la remise en ordre des lieux et du matériel qui, elle, se terminait à 23h20. Après une dernière sangria, c'était l'extinction totale des feux.
Pour beaucoup (et notamment les nouveaux venus), ce fut une magnifique occasion de pouvoir faire plus ample connaissance avec l'un ou l'autre voisin : c'était là le but essentiel et manifestement personne ne s'y est trompé.
Inutile de dire que les protagonistes de cette animation étaient ravis de voir la joie et la satisfaction des convives qui, déjà, promettaient de revenir l'année prochaine !
C'est bien sûr grâce au travail important de plusieurs bénévoles et aussi à l'aimable accueil de deux proches voisins du Plateau du Tram (dépôt de matériel, eau, électricité) que tout ceci a été possible : qu'ils en soient tous vivement remerciés !
Baudouin Dussart
C'était le 27 août 2002… l'aube se levait à peine … un orage d'une rare violence faisait déferler des torrents d'eau et de boue à travers le village. Quel désastre, pour les riverains du ruisseau surtout, déjà embourbés dans les travaux du collecteur : maisons envahies et jardins dévastés offraient un véritable spectacle de désolation.
Ce fut certainement l'occasion de voir se manifester la solidarité entre villageois, soucieux de s'entraider dans ces pénibles situations.
Un an après, ne serait-il pas intéressant de savoir si nos responsables politiques se sont penchés sur les causes profondes de ce désastre et en ont tiré des conclusions concrètes pour en éviter la répétition ou, tout au moins, en limiter les conséquences ?
Baudouin Dussart
Année 55-56 n°1 Février
A l'époque autrichienne, Gelbressée et Franc-Waret formaient une seigneurie. Le seigneur, Alexandre François de Groesbeek habitait un château à Franc-Waret. Le vicaire Becquevort, le "régisseur" Remi Masset, le fermier Téodore du Tilleu occupaient à Gelbressée des maisons en pierres calcaires du pays avec toit recouvert d'ardoises. Les manants, mineurs et carriers vivaient dans des chaumières en torchis ou en moellons grossiers de calcaire tirés sur place, avec toit de chaume. Tout le monde se chauffait au feu de bois placé dans des cheminées ouvertes. La grand route de Namur à Bierwart n'était qu'un chemin sinueux en terre battue où passait le cabriolet en osier du notaire Masset.
Les routes étroites, défoncées par les chariots d'oligiste, rougies par le minerai conduisent aux villages voisins. Les mines se trouvaient dans les campagnes et les bois. deux carrières, l'une de calcaire, l'autre de grès étaient ouvertes, la première derrière l'ancienne maison Gilles et la seconde, à 100 mètres du moulin Somal. Le herdier conduisait les cochons à la glandée dans le bois de Ferrer.
En 1784, il y avait 68 maisons à Gelbressée, 314 habitants dont 81 enfants de moins de 12 ans. Au 18è siècle, notre village était une localité industrielle; aujourd'hui, toutes les industries sont disparues, il est devenu essentiellement agricole.
Lors d'un voyage en avion, un savant s'embête à mourir. Il décide alors de réveiller son voisin et lui propose de jouer avec lui à un petit jeu dont il lui explique les règles : "Je vous pose une question; si vous ne connaissez pas la réponse, vous me donnez 500 francs. Puis vous me posez une question à votre tour; si je ne peux pas répondre, je vous donne 2000 francs." L'homme accepte…
Le savant lui demande : " Quelle est la distance entre la Terre et la Lune ? " Sans dire un mot, l'homme lui tend un billet de 500 francs. "Ha ! Ha ! 384400 kilomètres ! A votre tour maintenant."
L'homme réfléchit un instant puis lui demande : "Qu'est-ce qui gravit une colline avec trois pattes et en redescend avec quatre ?" Sidéré, le savant se creuse la cervelle pendant une heure. En vain… Finalement, il sort un billet de 2000 francs de son portefeuille et le tend à son voisin. "D'accord, et quelle est la réponse ?" "Je ne sais pas" dit l'homme, en lui tendant un billet de 500 francs, avant de se rendormir…
Mme Balon donne des cours particuliers de néerlandais et d’anglais. Pour plus de renseignements, téléphonez au 081/330.969 ou au 0499/381.346.